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Amélie Masteau, tapissier décorateur, ouvre son atelier

Ouest France le Samedi 28 Mars 2015

La matière, les techniques, les démonstrations de savoir-faire, l'innovation, le partage, l'orientation, la transmission sont au coeur des 9 èmes Journées européennes des métiers d'art samedi 28 mars et dimanche 29 mars. Amélie Masteau, tapissier décorateur, propose la découverte de son atelier saint-politain, parmi les 426 opérations programmées en Bretagne.

Les 9es Journées européennes des métiers d'art se déclinent en fin de semaine. La matière, les techniques, les démonstrations de savoir-faire, l'innovation, le partage, l'orientation, la transmission sont au coeur de ces journées. Amélie Masteau, tapissier décorateur, propose la découverte de son atelier saint-politain, parmi les 426 opérations programmées en Bretagne.

La jeune mère de famille, inscrite à la chambre de métiers, est prolixe à l'évocation de son métier. « Tapissier est un très vieux métier ! Il existait déjà sous Louis XIV. D'ailleurs le père de Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, exerçait la profession. C'est un métier d'homme à la base, leurs femmes faisaient la couture. Le physique est requis quand il s'agit de garniture traditionnelle (canapé, fauteuil, pose de rideaux) ou de livraison. »

Transmission du savoir

Le métier se raréfie, les écoles de formations ne sont pas nombreuses. « J'ai suivi mon cursus à Tours. Comme Daisy, mon apprentie en alternance, et Jody, aujourd'hui stagiaire. Le milieu est fermé... par les hommes », se désole Amélie. Installée depuis quatre ans, elle avoue « avoir galéré pour trouver un patron ». Les Compagnons du devoir ne l'ont pas laissée entrer en atelier. « Ici, j'ai trouvé une patronne qui m'a transmis son savoir. J'ai repris son affaire quand elle a décidé de changer de région. »

« La tendance du consommateur est l'achat de mobilier pas cher. Il aime souvent changer son intérieur », reconnaît la jeune femme.

Des meubles en héritage

Mais il y a aussi la transmission d'un patrimoine parental : « Mes clients sont attachés sentimentalement aux meubles reçus en héritage. Il m'appartient de leur proposer des idées originales pour redonner vie à des fauteuils, en retrouvant les gestes manuels qui les ont fait naître. »

La recherche de l'originalité est également de mise : « Je sais proposer une création unique avec plus de 1 000 références en matériaux en catalogue. »

Le métier, s'il est moins connu qu'il ne l'a été, semble promis à de beaux jours encore. Les femmes ont repris le flambeau après les hommes. « Il faut juste savoir que le travail demande du temps et que la patience est une qualité nécessaire pour le client. » Mais le résultat est garanti à vie.

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